Daniel Patin

Daniel Patin, "La Dolce Vita" (encore un mandat et après....) Bois peint 180x60x30cm

L’apprentissage du dessin, des métiers de la sculpture : modelage, moulage, taille, reproduction à la mise au point, sont ce que Daniel Patin, né en 1949, doit à son passage à l’école des Beaux-Arts de Cambrai (Nord).
À la sortie de cet établissement, il retrouve le métier de menuisier en bâtiment appris avant de commencer ses études artistiques. (Il est titulaire d’un C.A.P. de menuisier).
Ensuite, « participation épisodique et récalcitrante à quelques expositions oubliées ».
Il est le co-fondateur, en 1977, avec Jean-Jacques Dorne et Alain (Georges) Leduc, de la revue Gambrinus (poésies/littératures/arts) : 11 numéros parus.
Après divers emplois, comme collaborateur d’architecte, ébéniste, etc, il est depuis 1978, professeur à l’École régionale supérieure d’Expression plastique (ERSEP) de Tourcoing (Nord).
En 2004, son exposition personnelle au Parc départemental de Nature et de Loisirs de Olhain (Pas-de-Calais), donna lieu à la publication d’un catalogue.

Daniel Patin, "La Chute D'icare" (détail) Bois 340x340x110

LES projets

Daniel Patin, "Petit Clocher" Bois 207x48x48cm

>> Carte blanche
>> « Lorsque l’intérieur s’invite à l’extérieur »
en partenariat avec la Maison d’arrêt de Valenciennes,
du 4 juillet au 25 août

« Nous ne sommes pas là pour faire des chefs-d’œuvre.

La création artistique fait partie intégrante des grandes attitudes humaines.
C’est un parcours personnel de croissance en même temps qu’un chemin de rencontre vers les autres.

Dans les prisons comme dans les maisons d’arrêt, les pratiques artistiques que sont le théâtre, la musique, l’écriture, le dessin la peinture, sont une nécessité vitale pour les détenus.
Les placébos qu’ impose la société de consommation (achetez ceci parce que vous le valez bien) s’arrêtent à la porte de la prison.
Sans cette aura factice, les sujets se retrouvent face à eux mêmes.

Le besoin vital d’expression et de communication, du fait de leur isolement forcé est ici porté à son paroxysme.
Le passage à l’acte de création personnelle est peut être pour cette population un des moments les plus difficiles pour eux parce qu’il les expose à écrire de façon inédite.
Ressurgissent alors chez les plus jeunes des souvenirs de collège: « J’ai fait ça au collège. En cours de français j’ai fait du théâtre. »

Le travail de fourmis effectué par l’intervenante en Arts Plastiques à la maison d’arrêt de Valenciennes depuis des années a dû sauver plus d’un détenu de l’implosion à l’intérieur de la maison d’arrêt et de l’explosion à l’extérieur, une fois sa remise en liberté effectuée.

Mila, ce prénom qui sonne comme un sigle est certainement resté dans un coin de mémoire de beaucoup d’ex détenus.
J’aurais été bien démuni à me retrouver seul face à cette population hétéroclite, où se côtoient la tristesse la plus noire et une violence profonde, sous-jacente, que tempère heureusement un humour (ici carcéral), propre à toute communauté humaine.

Merci MiIa, Merci Messieurs.
Bon courage et bonne chance.
Daniel Patin »

LE site

Hôtel de ville
Place d’Armes
59304 Valenciennes

Tél : 03 27 22 59 00
Du lundi au vendredi
de 8h à 12h et de 13h30 à 17h00
et le samedi du 9h au 12h

Une réponse à “Daniel Patin

  1. Un très bel exposé qui prend toute une autre dimension quand il est consulté à des milliers de kilomètres!!!

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